Le traitement de la crise de goutte

Plusieurs solutions permettent de soigner les crises de goutte aiguës. Ces différents traitements peuvent aider à soulager la douleur et à raccourcir la durée de la crise. Les personnes atteintes de goutte chronique peuvent ainsi apaiser l’inflammation de leur articulation et retrouver un peu de répit.

Elles peuvent également suivre un traitement médicamenteux contre la goutte. 

Vous êtes atteint de la maladie de la goutte et vous recherchez des solutions efficaces pour soulager vos crises ?

Nous vous présentons ici quelques traitements efficaces pour soulager l’inflammation de l’articulation et lutter contre la maladie de la goutte. 

Crise de goutte : diminuer l’inflammation de l’articulation

Les crises de goutte ne touchent généralement qu’une seule articulation. Le plus souvent, il s’agit de la base du gros orteil. L’articulation se met à enfler et devient très vite rouge, très douloureuse et chaude. La mise au repos de l’articulation affectée apporte un soulagement partiel, mais fondamental. L’application de glace renforce cet effet.

Il faut appliquer de la glace dans un sac en plastique imperméable rempli de glaçons. Prenez soin de protéger la peau avec une serviette. Ne placez pas la glace directement sur la peau pour éviter la sensation de « brûlure » provoquée par le froid. On applique la poche de glace sur l’articulation enflammée trois fois par jour pendant quelques minutes. Cela contribuera à la diminution des douleurs au niveau de l’articulation concernée.

Le traitement thérapeutique de la crise de goutte

Pour savoir comment soulager la goutte, deux types de traitement existent. Il s’agit des médicaments pour soulager les crises et les médicaments à long terme pour prévenir les rechutes. Pendant une crise, on peut prendre de la Colchicine ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), comme l’ibuprofène. Après une crise, on adoptera un régime alimentaire approprié pour stabiliser le taux d’acide urique dans le sang. La prise d’un médicament pris à vie comme l’Allopurinol peut s’imposer.

Le paracétamol

Le paracétamol est un analgésique de référence en raison de son efficacité. On l’utilise dès l’apparition d’une crise de goutte. C’est un antidouleur et un antipyrétique fréquemment prescrit et utilisé dans le monde entier. 

Par rapport à l’aspirine ou aux AINS, le paracétamol a l’avantage de ne pas provoquer d’irritation de l’estomac. Mais il n’est pas un anti-inflammatoire et peut être légèrement moins efficace pour soulager les douleurs inflammatoires. Le paracétamol est la molécule présente dans nombre d’analgésiques antipyrétiques non salicylés. On le prescrit pour les fièvres et les douleurs modérées à sévères. 

Les patients tolèrent bien le paracétamol au niveau du tube digestif. Cela permet son utilisation en première intention, chez l’enfant, la femme enceinte ou allaitante. On l’utilise également en présence d’ulcères gastroduodénaux ou d’autres pathologies du tube digestif. Il s’inscrit ainsi parmi les premiers médicaments permettant de soulager la goutte.

Bon à savoir

Selon certains études, la consommation prolongée et excessive de paracétamol peut élever le taux de mortalité des patients de 63%. Il est donc vital d’éviter toute surdose et toute prise permanente de longue durée. Respecter la posologie est essentiel.

La colchicine 

Tout le monde utilise la colchicine principalement pour la goutte. Notamment pour traiter les crises aiguës. Elle permet également de prévenir les crises lors d’un traitement visant à faire baisser le taux d’acide urique sanguin. Il faut prendre la colchicine aux doses prescrites par votre médecin.

Un surdosage peut entraîner des effets indésirables graves, voire mortels. Cette molécule agit en réduisant l’inflammation et en ralentissant la production d’acide lactique tout en maintenant un pH local normal. L’utilisation de la colchicine avec des antibiotiques macrolides ou de la pristinamycine est strictement contre-indiquée. 

Le traitement à base de colchicine doit systématiquement faire l’objet d’un signalement au médecin. Notamment lors de la prescription de tout nouveau médicament. Les vomissements ou la diarrhée peuvent être signes de surdosage et nécessiter une prise en charge médicale rapide.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens

Les médecins prescrivent les anti-inflammatoires non stéroïdiens pour réduire l’inflammation pendant une crise de goutte.  Il s’agit d’une classe très large de médicaments qui comprend l’aspirine, l’ibuprofène et bien d’autres. Ils emploient les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) par voie systémique (par voie orale, rectale ou par injection). On les administre également par voie topique également (crèmes, pommades, etc.). 

Vous pouvez avoir recours aux anti-inflammatoires à la place de la colchicine ou en association avec de petites doses. Il convient de réduire progressivement leur dosage jusqu’à ce que la guérison de la crise de goutte. Ils sont efficaces lorsqu’on les prend à temps. Le traitement est de courte durée. Il s’adapte aux circonstances individuelles telles que l’âge, l’état cardiaque, l’hypertension et l’état rénal. 

Les corticoïdes 

La crise de la goutte se manifeste par des malaises et douleurs insupportables. Découvrez les traitements pour soulager vos souffrances.
Infiltration de corticostéroïdes pour soulager l’inflammation d’une articulation

En l’absence d’une infection sous-jacente lors d’une crise de goutte, les corticoïdes restent une option sûre et efficace. Si la colchicine ou les AINS sont inefficaces ou contre-indiqués, on prescrit des injections intra-articulaires ou des comprimés de corticostéroïdes. On utilise de la prednisone par exemple pour réduire l’inflammation des articulations.

Le médecin emploie une infiltration de corticostéroïdes (butyrate de prednisolone) si l’affection ne touche qu’une ou deux articulations. On se sert d’une aiguille d’arthrocentèse. Après la disparition complète de la crise, on doit poursuivre les corticostéroïdes oraux pendant quelques jours afin de prévenir toute récidive.

Dans tous les cas de figure, nous vous recommandons de prendre l’avis de votre médecin avant la prise de tout médicament pour éviter tout risque d’interférence avec votre traitement en cours.

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